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Comment devenir sophrologue et pourquoi

Comment devenir sophrologue et pourquoi ?

Comment devenir sophrologue : un choix !

La sophrologie entre toutes les médecines non conventionnelles

Beaucoup de jeunes gens sont attirés aujourd’hui par la sophrologie parmi les médecines non conventionnelles, sans doute aussi parce qu’elle se situe à la marge de la psychologie et n’exige pas des études trop longues. Elle apparaît moins « technique » que l’acupuncture ou l’ostéopathie, plus éloignée de la médecine et plus proche des techniques de bien-être. Son objet principal est la douleur. On entend souvent parmi ceux qui sont tombés en amour de cette discipline, des expressions comme : « là, au moins », on ne « tourne pas autour du pot », on « attaque le taureau par les cornes », on travaille au cœur même du stress et de ses conséquences « sans passer sa vie à remonter le temps ». Oui, mais, pratiquer la sophro, c’est une chose, mais comment devenir sophrologue ?

Le métier de sophrologue

Ce métier n’est toujours pas réglementé en France et n’importe qui peut donc en théorie l’exercer. Il peut s’exercer en privé ou en institution (centre médical, maison de retraite, centre de thalassothérapie, centre de remise en forme…). Chaque séance coûte environ quarante euros, mais il y a des disparités importantes entre les praticiens, suivant l’ancienneté et la renommée. Si vous vous demandez comment devenir sophrologue, il va falloir d’abord vous interroger sur quelle formation vous souhaitez recevoir. Il existe plusieurs écoles qui se répartissent principalement entre les écoles caycédiennes (du nom du directeur de la Fédération de Sophrologie, Alfonso Caycédo), les écoles non-caycédiennes, ou d’inspiration caycédienne, et les écoles dites de « pseudo-sophrologie » qui abordent différentes techniques de visualisation, de relaxation et certains aspects seulement de la sophrologie.


La formation

Conditions d’admission et déroulement

Les formations en sophrologie sont reconnues d’un niveau III (Bac+2). Certaines d’entre elles permettent d’obtenir une certification RNCP reconnue par l’Etat. Elles ne demandent pas d’avoir fait au préalable des études de médecine ou de kinésithérapie. Elles sont néanmoins ouvertes aussi bien aux praticiens d’autres disciplines qu’aux candidats désirant s’installer comme Sophrologues. On peut se former à un niveau « 1er Cycle » ou « Cycle de base », qui permet d’obtenir le certificat nécessaire à l’exercice du métier, ou au-delà. Le cycle de base s’étale en principe sur deux ans (minimum 300 heures). Ces formations comportent des cours théoriques ainsi que des cours pratiques collectifs et un stage pratique qui donne des pistes sur le pourquoi du comment devenir sophrologue.

Programme

Dans la plupart des formations, vous aborderez l’histoire de la discipline et celle des grands principes sur lesquels elle se fonde (Conscience, Epistémologie, Approche phénoménologique existentielle). Autour de cette histoire, vous allez devoir acquérir une culture générale philosophique des mouvances culturelles et spirituelles ou des disciplines qui ont contribué à l’émergence de cette discipline, comme le Bouddhisme, le Zen, le Yoga, mais aussi la Phénoménologie, l’Hypnose, ou les théories des grands philosophes de la Grèce Antique. Vous aborderez également toutes les grandes techniques concernant :

  • Les postures
  • La respiration
  • La relaxation
  • Les techniques de Présentation
  • Les techniques de Futurisation
  • Les techniques de Prétérisation
  • Les techniques de totalisation
  • Les techniques de totalisation
  • Les techniques d’immersion
  • Les techniques de training autogène

En parallèle de ces techniques pratiques, on vous enseignera également leurs domaines d’application et leurs indications thérapeutiques (maternité, deuil, séparations, douleur, sommeil, etc.). Les spécificités de la sophrologie vous amèneront aussi à aborder dans le temps de la formation les questions de l’alliance sophronique, de l’anamnèse, de la phénodescription. Vous aborderez de nombreux champs étroitement liées à la psychologie de la relation d’aide, et développerez des compétences dans l’animation de groupe ou l’élaboration de protocoles. Enfin, on vous expliquera aussi dans un volet marketing et juridique comment devenir sophrologue aujourd’hui sur le marché français, comment et où vous installer comme sophrologue dans une grande ou petite ville, en cabinet privé ou associé à d’autres praticiens, comment constituer une clientèle. En somme, on vous expliquera comment devenir sophrologue !


Se spécialiser dans un champ particulier

Les formations complémentaires

Si vous avez obtenu le Certificat de Base de Sophrologue Praticien du 1er Cycle, mais que cela ne vous suffit toujours pas, vous pouvez enchaîner avec un 2ème cycle qui porte sur l’étude des degrés 7 à 12. Mais vous pouvez aussi vous contenter d’acquérir des spécialisations particulières comme par exemple « Accompagnement de la vieillesse », « Comportement alimentaire », ou « Vie sexuelle épanouie », que vous choisirez suivant vos affinités, intérêts et projet personnels, soit au cours de votre formation de 1er cycle, soit après, si vous souhaitez approfondir.

Comment devenir sophrologue ?

Bien que cela ne soit pas obligatoire, les Sophrologues vous conseilleront généralement de suivre vous-même un protocole de Sophrologie. C’est sans doute une des manières de vous approcher sensiblement du domaine qui peut davantage vous correspondre et vous faire vibrer. Rien ne vous empêchera ensuite d’inventer à votre tour de nouvelles applications, car le champ est encore vaste à découvrir. Ne serait-ce qu’entre les différents pays du monde, cette discipline ne s’applique pas toujours aux mêmes symptômes et ce serait là encore une expérience intéressante de formation que d’aller mettre un nez au Canada par exemple, ou dans les Pays Scandinaves pour expérimenter d’autres pratiques.


Sophrologie appliquée

Sophrologie et cancer

Il n’est plus rare désormais que les oncologues eux-mêmes, ne cherchant plus à nier l’impact du vécu psychologique de la maladie sur son évolution, renvoient leurs patients sur des sophrologues, en tant que spécialistes de la douleur. Cette discipline, grâce à des exercices de visualisation en particulier, peut permettre une meilleure acceptation, un apprivoisement de la maladie et des tumeurs. Elle ne travaille pas directement sur le mal, elle n’est pas thérapeutique, mais elle peut grandement aider à combattre les effets collatéraux de la maladie et de ses traitements comme l’angoisse ou les insomnies. Elle peut aider à la préparation d’un acte chirurgical ou d’une chimiothérapie, qui déstabilise la conscience de soi en modifiant son apparence et son ressenti.

Recherche d’emploi

Dans un monde où le chômage et les moyens de s’en débarrasser occupent souvent le devant de la scène politique, à l’arrière banc, ici ou là de temps à autre, naissent des initiatives pour s’occuper au présent de la souffrance des intéressés. C’est ainsi qu’à Strasbourg par exemple, une association a intégré des séances de cette discipline dans le parcours d’accompagnement de chômeurs de longue durée. Sans forcément se demander comment devenir sophrologue, ces personnes trouvent du réconfort dans cette activité. Le recours à la Sophrologie dans un parcours d’insertion permet justement de poser un autre regard sur soi et de débloquer parfois des dynamiques encroûtées dans un langage et une représentation sans issue.