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Dorsalgie

Dorsalgie : le mal du siècle !

Une dorsalgie, qu’est-ce que c’est ?

Définition générale

Ce qu’on appelle savamment une « dorsalgie » est en fait un mal de dos (du grec « algos » : la douleur) pouvant avoir des origines diverses. Scientifiquement, on s’accorde pour nommer cette douleur « dorsalgie » dès lors qu’elle est comprise entre la première et la douzième vertèbre dorsale.

Les principales formes de dorsalgies

On distingue les dorsalgies dites « lésionnelles » des dorsalgies « régionales », les premières étant les conséquences de maladies ou d’accidents, les secondes recouvrant tous les maux de dos passagers généralement bénins, dont les causes sont aussi multiples que les façons de les prendre en charge.


Etablir un diagnostic

Bien analyser sa douleur

Lorsque l’on va consulter pour un mal de dos, le thérapeute va d’abord commencer par vous interroger sur la nature de votre dorsalgie, sur ses manifestations, les conditions de son apparition, ses comportements réactifs. On se demande notamment comment la douleur s’est installée, si c’est la conséquence d’un accident ou d’un incident ou si elle est survenue après un faux mouvement ou après un trop gros effort ? Il faudra également se demander si la douleur au dos est localisée ou diffuse et si elle s’accompagne d’autres symptômes dans d’autres régions du corps.

Les principales causes des dorsalgies

Sur la base de cette analyse, vous allez pouvoir poser avec le médecin les premières hypothèses : cette dorsalgie est-elle d’origine inflammatoire ou mécanique ? Si votre mal de dos est survenu de manière progressive, si vous avez mal la nuit, si un traitement basique de type antalgique et myo-relaxant ne vous soulage pas, si vous avez de la fièvre, il y a fort à parier que derrière cette dorsalgie se cache une maladie. Des infections, des rhumatismes chroniques, des lésions de la moelle ou des cancers peuvent donner des dorsalgies qui deviennent rapidement aigues. Si au contraire vous déterminez à votre mal une origine mécanique, même si la dorsalgie en est du coup moins grave, il va falloir prendre votre mal en patience car il est rare que l’on détermine d’emblée le traitement efficace et que celui-ci le soit du premier coup.


Les grands traitements de la dorsalgie

Les médicaments

Dans le cas d’une dorsalgie classique, ce sera souvent un petit cocktail d’analgésiques et d’anti-inflammatoires, éventuellement associés à des relaxants musculaires qui viendront à bout de vos douleurs.

Les thérapies

L’on pourra également vous conseiller de vous mettre au repos, mais jamais trop longtemps, pour éviter un affaiblissement musculaire et d’autres effets secondaires néfastes. Les bains chauds et les massages ont aussi des effets bénéfiques dans la grande majorité des cas, ne vous en privez pas. Puis, viendra le moment de vous interroger sur les éventuels thérapeutes à consulter, depuis le kinésithérapeute prescrit par votre médecin, jusqu’à l’ostéopathe, l’acuponcteur, le médecin chinois, le réflexologue, le sophrologue, le psychanalyste, le rebouteux…


Prévenir plutot que guérir

Ne pas prêter le flanc

Comme sans doute dans tous les domaines de la prévention médicale, une certaine hygiène de vie quotidienne est la meilleure alliée contre la dorsalgie. Si vous faites chaque jour de l’exercice, d’une manière douce et régulière, si vous évitez les mauvaises postures, ne restez pas assis toute la journée à votre ordinateur en oubliant de vous lever, ni debout non stop derrière une chaîne de bovins à dépecer, si vous évitez de porter, mal, de lourdes charges, si vous savez gérer le stress (qui est une des principales causes d’apparition des dorsalgies) vous serez forcément moins sujets aux dorsalgies d’origine mécanique.

Ne pas négliger les exercices et prêter attention à ses gestes

Il faut toujours penser à s’échauffer avant de pratiquer une activité physique et prendre chaque jour le temps de quelques étirements et exercices de chiropraxie. Au volant, comme à une table, songez à garder les bras et les mains souples et à bouger régulièrement le cou et les épaules. Ne gardez jamais longtemps une position inconfortable en remettant à plus tard d’y remédier. Faites bien pivoter le bassin et les épaules sur un même axe en se levant et plier les genoux pour se baisser, surtout s’il s’agit de ramasser ou de déposer un poids.  Et enfin, évitez de dormir sur des matelas trop mous et surtout sur le ventre. N’hésitez pas à placer un coussin entre vos genoux si vous dormez en chien de fusil.