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La méditation de pleine conscience une discipline du calme intérieur

La méditation de pleine conscience : une discipline du calme intérieur

Méditation de pleine conscience : un ancrage dans le bouddhisme

Les origines de la pratique

La méditation dite de « pleine conscience » trouve ses origines dans le bouddhisme. En pali (langue indo-européenne de l’Inde antique), le terme utilisé est « samma-sati », qui signifie « attention juste, conscience attentive de ses actions et de ses pensées ». On retrouve dès le 5e siècle, dans le livre bouddhique Visuddhimagga (voie de la purification), des textes décrivant les caractéristiques de la pleine conscience (méditation de la vision intérieure, pratique de la méditation de pleine conscience). Ces témoignages écrits parlent d’une pratique millénaire de ce type de méditation.

Une pratique qui s’installe en Occident

Depuis quelques décennies, les pratiques méditatives se sont démocratisées dans le champ de la santé, physique ou mentale, et font l’objet de recherches scientifiques. Issue de traditions millénaires, la pleine conscience passe de nos jours pour une « méditation laïque », détachée de l’aspect religieux qu’elle avait initialement. La méditation de pleine conscience, en particulier, passe pour la plus accessibles aux Occidentaux, car moins exigeante que la méditation transcendantale.


Comment se pratique la méditation de pleine conscience ?

Le principe de base

La pratique consiste à porter toute son attention sur le moment présent, sur les pensées qui viennent à la conscience puis à analyser les sensations ressenties. L’attention est alors volontairement dirigée sur une pensée ou une sensation choisie sans jugement mais avec bienveillance.

Les différentes techniques de méditation de pleine conscience

La pratique de la pleine conscience peut se faire selon différentes techniques. Elle peut passer par une concentration sur le corps et la respiration. Elle peut aussi se faire via des exercices d’attention sur les perceptions et sensations corporelles, les pensées et émotions. Il peut aussi s’agir de reconnaître dans quelles circonstances on passe du mode « être » au mode « faire ».


La méditation de pleine conscience : pour qui et pourquoi ?

Stress et impulsivité

La méditation de pleine conscience est tout indiquée pour les personnes souhaitant se tourner vers le mieux-être au quotidien. En particulier dans les cas de prévention de rechutes dépressives, de gestion du stress, de l’anxiété chronique, de l’insomnie. La pratique est aussi largement recommandée pour gérer l’impulsivité (accès de colère, crises de boulimie) et la douleur chronique.

Des cas qui doivent être soumis à surveillance

Comme la pratique demande un engagement personnel important (en termes de temps de pratique, de ressources d’attention et d’implication personnelle), certaines personnes devraient engager un travail préalable avec un spécialiste (psychologue, psychiatre, médecin). Notamment dans les cas de dépression en phase aiguë, de troubles de l’attention, de trouble bipolaire non stabilisé, ou encore de troubles psychotiques (hallucinations, délires).


Séances et thérapie

Le déroulement d’une séance de pleine conscience

En règle générale, les séances durent 1h à 1h30. Elles consistent en des moments de méditation guidée, d’exercices corporels et respiratoires. Elle incluent aussi un temps d’échange et d’explications. Le travail est évolutif, interactif et nécessite un entraînement quotidien. Certains praticiens proposent une alternance de méditation en position allongée, assise, debout voire en mouvement, avec des exercices de yoga et marche consciente.

La pleine conscience en thérapie

La thérapie peut être proposée pour aborder les problèmes en phase aiguë (crises de paniques et d’anxiété répétées, etc.) ou en prévention d’une rechute (pour les dépressions, en particulier). Il s’agira, la plupart du temps, de sessions de 2 ou 3 heures hebdomadaires réparties sur 6 à 8 semaines. Les thérapies misent sur l’intensité pour une plus grande efficacité et surtout pour des résultats rapides et probants. Que ce soit en séance ou en thérapie intensive, l’équipement recommandé reste le même : une tenue confortable, un tapis de yoga et un coussin.