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L’hypnose place le patient dans un état de conscience entre veille et sommeil, désigné souvent sous le terme « État modifié de conscience ». Il est alors capable de communiquer, et le praticien lui présente une compréhension et des idées qui l’amènent à utiliser l’imagination et les processus de pensées primaires, en faisant abstraction de la réalité environnante. L’hypnose Ericksonienne suppose donc un certain lâcher-prise, et fait apparaître des possibilités d’actions supplémentaires de l’esprit sur le corps.
On peut opérer des distorsions au niveau de la mémoire ou des perceptions sensorielles, ou dans le traitement des sensations alogènes (de la douleur). Cette pratique de l’hypnose, l’hypnose Ericksonienne, tire son nom du psychiatre américain Milton Erickson, qui avait l’art de provoquer les réactions adéquates pour orienter le patient vers l’arrêt de ses symptômes, en s’adaptant à sa sensibilité et à son degré d’émotivité. C’est cette base technique qui a été augmentée qui est appelée aujourd'hui la « Nouvelle Hypnose ».
L’hypnothérapeute Ericksonien adapte son langage au patient, il a souvent une très bonne maîtrise de la Programmation Neurolinguistique (PNL). C’est donc une approche très empathique, et pas du tout autoritaire ; le thérapeute ne formule pas d’injonctions à son patient. C’est une thérapie souvent brève, mais il faut éviter de généraliser une durée de thérapie, la fréquence ou le coût ; en moyenne, on peut se trouver beaucoup mieux voire guéri au bout de 2 ou 3 séances, une séance peut durer de 30 minutes à 1h30 et le coût varie entre 40 et 100€.
Le patient est généralement allongé dans un fauteuil et face à l’hypnothérapeute, qui procède par étape à l’aide d’un langage hypnotique. Tout d’abord, l’hypnose Ericksonienne commence avec une phase de relâchement musculaire, à l’aide d’une respiration profonde et d’une prise de conscience corporelle (« votre bras est lourd… »). Puis intervient la phase de relaxation de l’esprit, qui se focalise alors sur un souvenir heureux. La phase thérapeutique peut alors commencer : avec un conte ou un récit imagé, le thérapeute propose de passer en revue ses compétences et de contacter ses ressources. À la fin, la phase de suggestion permet l’expérimentation de ces nouvelles compétences dans le quotidien.
C’est le patient lui-même qui va participer, écouter et coopérer, c’est donc lui-même qui est l’acteur de la guérison de ses troubles. L’hypnose Ericksonienne prend en compte tous les aspects de la personne, et est donc particulièrement conseillée dans de nombreux domaines, pour traiter l’anxiété par exemple, la dépression, ou des troubles psychosomatiques comme les phobies ou les insomnies. Elle est aussi utile pour se détacher de l’appréhension et de la peur avant un examen. En revanche elle est proscrite en cas de troubles de la personnalité, comme la paranoïa.
Le langage hypnotique s’adresse en profondeur à l’esprit, à l’inconscient, et court-circuite le mental ; il agit comme un stimulus. Le cerveau produit alors des endorphines, les hormones du bien-être, qui vont désinhiber l’expression de soi et la parole, et permettre au patient d’utiliser toutes ses ressources pour répondre aux situations qu’il rencontre. Le principe de l’hypnose Ericksonienne est d’établir une communication avec l’inconscient du patient et ensuite d’introduire des changements dans le fonctionnement même de cet inconscient.
Avec l’hypnose Ericksonienne, il n’est pas nécessaire de rendre conscient ce qui est inconscient, l’essentiel est de guérir les symptômes en trouvant leur origine. De même, les mécanismes mentaux et les caractéristiques de la personnalité ne sont pas analysés par le patient. Du côté de l’hypnothérapeute, les suggestions ne seront jamais directes ; elles pourront souvent contourner les limitations acquises du patient, et cette suggestion thérapeutique ne consiste jamais en une « programmation » du patient avec le point de vue du thérapeute. La thérapie résulte donc d’une re-synthèse intérieure faite par le patient lui-même de son comportement.
Il faut que le patient ré-associe et ré-organise des idées, des souvenirs et des compréhensions. L’hypnose Ericksonienne est donc une procédure de rééducation, d’apprentissage. Le thérapeute ne doit donc jamais mépriser, condamner ou rejeter un aspect de la conduite du patient, il constitue un environnement personnel au sein duquel la thérapie doit prendre effet. Le patient doit utiliser ses propres réflexions, conceptions et émotions, de la manière qui correspond le mieux à ses projets de vie.
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