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L’ l’hypothyroïdie, résulte d’une production d’hormones insuffisantes par la glande thyroïde. Ce dernier, est un organe en forme de papillon situé à la base du cou, sous la pomme d’Adam. Les personnes les plus atteintes par cette affection sont les femmes après 50 ans.
Le rôle de la glande thyroïde est de réguler le métabolisme de base des cellules de notre corps. Elle va contrôler la dépense énergétique, le poids, le rythme cardiaque, l’énergie musculaire, l’humeur, la concentration, la température du corps, la digestion... Notre énergie se base sur l’influence que la thyroïde va avoir sur nos cellules et nos organes. Chez une personne qui souffre d’ l’hypothyroïdie, cette énergie va fonctionner au ralenti. En France 3,3% des femmes et 1,9% des hommes sont touchés par l’hypothyroïdie.
Si votre bébé est atteint d’ l’hypothyroïdie, ce n’est vraiment pas de chance, car seulement 1 bébé sur 4000 peut en être atteint dès la naissance. Cela est dû à une malformation de la glande thyroïde. Si elle n’est pas prise à temps, l’hypothyroïdie congénitale comporte des risques très graves sur le développement physique et mental de l’enfant. Heureusement, en France et dans tous les pays développés, cette maladie est automatiquement dépistée chez tous les nouveau-nés, grâce à un test sanguin, mis au point dans les années 1970, par des chercheurs canadiens. Ce dépistage, permet de mettre en place un traitement dès la naissance, pour prévenir des conséquences de la maladie.
L’hypothyroïdie, été avant les années 20, le résultat d’une carence en iode, ce dernier, est un oligoélément minéral indispensable à la vie et à la production des hormones hypothyroïdiennes T3 et T4. Mais depuis que l’on ajoute de l’iode dans le sel de table, cette carence est devenue rare dans les pays industrialisés. Les autres causes les plus fréquentes de l’hypothyroïdie sont : une thyroïdite de Hashimoto, qui est une maladie auto-immune et provoque la destruction de la glande thyroïde par le système immunitaire. Un traitement qui abîme la glande thyroïde. Une thyroïdite post-partum, chez 8 à 10% des femmes, une réaction auto-immune contre la thyroïde peut se déclencher quelques semaines à quelques mois après l’accouchement. Un mauvais fonctionnement de l’hypophyse, la glande qui régule la thyroïde par l’hormone TSH, une infection bactérienne ou virale à la glande thyroïde.
Les effets de l’hypothyroïdie chez l’adulte sont : un manque d’énergie et de la fatigue, une frilosité, une prise de poids inexpliqué, un rythme cardiaque ralenti pouvant causer un essoufflement, une irritabilité et parfois même un état dépressif. Des crampes, des raideurs musculaires et des douleurs aux articulations. Une constipation, le visage et les yeux gonflés, une peau pâle et sèche, des cheveux secs avec une perte de cheveux. Des ongles cassants, une voix plus grave et enrouée, des cycles menstruels irréguliers, plus longs, voire absents et des menstruations plus abondantes. Une infertilité, une grande difficulté à se concentrer, une perte de mémoire, un gonflement à la base du cou un taux élevé de cholestérol sanguin.
Petite taille à la naissance, inférieur à la normale avec un poids qui peut être normal ou élevé. Une jaunisse, néonatal de plus de huit jours. Une persistance du poil fin des bébés à la naissance, des cernes bleus autour des yeux et des narines, un élargissement des fontanelles, une constipation, un manque d’appétit, une grosse langue, des cris anormaux, hypotonie musculaire, somnolence, pas ou peu de pleurs, peau sèche, un retard des acquisitions psychomotrices décelables dès le troisième mois.
Les facteurs de risque de l’hypothyroïdie, sont : le tabagisme durant l’allaitement, qui est un risque pour l’enfant. Le tabac peut causer la diminution de la quantité diode passant dans le lait maternel, ce qui pourrait affecter la fonction thyroïdienne du bébé. Des carences nutritionnelles, particulièrement en iode, en sélénium et en zinc. Un excès d’iode. La prise de certains médicaments comme le lithium, l’amiodarone. Une consommation très abondante d’aliments goitrigènes : le chou de bruxelles, le chou, le chou-fleur, le brocoli, le chou frisé, les feuilles de moutarde, le rutabaga, le radis, le raifort... ces aliments vont inhiber la captation de l’iode par la glande thyroïde, ce qui va empêcher la fabrication normale des hormones thyroïdiennes.
Malheureusement, l’hypothyroïdie est une maladie dont on ne peut pas guérir, mais que l’on peut très bien contrôler en prenant quotidiennement des hormones thyroïdiennes de remplacement. L’apport d’hormones va rétablir le mauvais fonctionnement de la thyroïde, pour que le métabolisme puisse bien fonctionner. Le traitement donné est le Levothyrox, qui est composé de l’hormone de synthèse la thyroxine. Les personnes doivent prendre ce traitement tous les jours, durant toute leur vie, qui va les aider à corriger les symptômes de l’hypothyroïdie chez les adultes en quelques semaines. Il est important d’avoir un bon suivi médical avec des prises de sang pour vérifier que la dose donnée convient toujours aux besoins de votre organisme.
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