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nutrithérapie

La nutrithérapie : un nouvel outil vieux comme le monde !

Qu’est-ce que la Nutrithérapie ?

Mot à mot : soigner par la nourriture

La nutrithérapie utilise les aliments et les plantes de différentes manières pour soigner : en changeant les comportements alimentaires, en analysant et en compensant les déficits nutritionnels, en produisant des médicaments à base de vitamines, de minéraux, d’acides gras, d’acides aminés, d’antioxydants appropriés, de phyto-nutriments. Basée sur la compréhension des mécanismes biochimiques de l’organisme, de la biodisponibilité, de la compatibilité et de la synergie d’action des micronutriments, la Nutrithérapie allie une démarche diagnostique, préventive et thérapeutique pour obtenir une amélioration de l’état de santé.


La Nutrithérapie au quotidien

Tout d’abord, la Nutrithérapie est en quelque sorte incontournable et de plus en plus au fil de l’avancée des connaissances scientifiques sur l’alimentation (et ses dangers). C’est la seule discipline qui peut réellement allonger la durée de vie et s’épanouir pleinement dans la prévention autant que dans le soin. Elle doit être associée à une réflexion globale sur le mode de vie, être accompagnée d’une pratique sportive douce et régulière, d’une attention portée à la respiration et en toutes choses doit rester synonyme de plaisir car les études n’en finissent plus de montrer combien la notion de jouissance est fondamentale dans la réussite d’une thérapie.


Thérapeutes et « Diagnostic »

Qui consulter ?

On distingue le diététicien, du médecin nutritionniste, du médecin nutrithérapeute. Le diététicien n’est pas médecin, il a suivi une formation axée essentiellement sur le bilan alimentaire et travaille le plus souvent dans le cadre d’une institution. Le nutritionniste, lui, a généralement suivi une formation médicale suivie d’une formation spécialisée dans la nutrition, mais il a régulièrement recours à des médicaments. Il est très souvent sollicité pour soigner les cas de diabète et d’obésité. Le médecin nutrithérapeute enfin, aborde le patient d’une façon qui se doit d’être différente : il considère d’abord l’état du patient d’un point de vue biochimique et psychologique et interviendra ensuite au niveau du moléculaire.

Le travail du nutrithérapeute

Le nutrithérapeute doit avant tout prendre le temps avec chacun de ses patients car l’alimentation, l’environnement et la génétique de chacun est différente. Il doit d’abord déterminer si des analyses spécialisées sont nécessaires avant de proposer une quelconque modification alimentaire. Quand l’action sur l’alimentation seule ne suffit pas, le praticien de Nutrithérapie sera amené à proposer des compléments alimentaires. Le nutrithérapeute va commencer par une anamnèse consistant à vous questionner sur votre état de santé, votre hygiène de vie, vos antécédents et bien sûr votre alimentation. Parfois, il prescrira des analyses biologiques (tests sanguins et urinaires) telles que le dénommé Brainscreen, un bilan d’analyses assez complet qui permet de mettre en lumière de petites infections n’ayant pas eu encore le temps de causer de gros dégâts.


Changer son comportement alimentaire

Modification de son régime de croisière

Vous avez peut-être dores et déjà entendu parler de la fin des régimes survenue ici et là avant la fin de l’Histoire… Les avancées en Nutrithérapie tendent en effet dans ce sens-là, dans la mesure où de très nombreuses études montrent que les régimes sont dans 80% des cas inefficaces, voire néfastes. Ils entraînent régulièrement une perte musculaire qui complique ensuite la perte de poids : un comble ! Et les phénomènes de yoyo augmentent encore de 50% la mortalité par rapport à un individu en surpoids stable et non maladif. (Voir ici) Bref, les spécialistes en Nutrithérapie comme les Nutritionnistes sont désormais d’accord pour recommander une nutrition riche en principes anti-inflammatoires (pauvre en protéines animales, riche en fruits et légumes) et éventuellement agrémentée de compléments alimentaires comme le magnésium. Mais le nutrithérapeute sur la base de l’analyse de votre cas personnel saura vous expliquer, grâce à ses connaissances approfondies du métabolisme, comment équilibrer les macro et les micro-nutriments, à quelle heure ingérer acides gras saturés etc.

Compléments alimentaires

La Nutrithérapie utilise une nomenclature de dosages qui sont essentiellement répartis en trois secteurs correspondant à trois objectifs : On a d’abord la dose « nutritionnelle » qui vise simplement à combler les déficits qui n’ont pas pu l’être simplement par la modification du régime alimentaire. On a ensuite la dose « correctrice de déficits » qui doit être supérieure à la précédente, même si la logique est la même, pour effacer le passif accumulé et redonner du peps aux cellules affaiblies. Cette dose fait l’objet d’une « cure ». On a ensuite le troisième niveau, la dose « pharmacologique » qui ne dépend pas de l’observation d’un quelconque déficit et qui vise à produire un effet particulier comme le ferait un médicament, mais sans médicament. Il s’agit généralement d’une dose plus forte. D’une manière générale, ce qui reste toujours vrai, c’est que l’action bénéfique d’un complément alimentaire sera toujours due à la fois au choix du bon principe actif , à la détermination de la juste dose, à la synergie et parfois aussi au timing de la prise. Notre alimentation se caractérise souvent par un excès de graisses saturées et de sucres rapides, la plupart du temps corollaires d’une insuffisance d’acides gras poly-insaturés, de vitamines, de minéraux, de sucres lents et de protéines. La Nutrithérapie va donc ajouter des micro-nutriments : vitamines et minéraux et des protéines. Ceci valant à titre indicatif seulement et pour comprendre le mécanisme, car encore une fois chacun est différent (pour en savoir plus, lire ici).


Les perspectives thérapeutiques d’une Nutrithérapie appliquée

Jean-Paul Curtay appelle de ses vœux une médecine pré-conceptionnelle

Jean-Paul Curtay est un des pionniers en matière de nutrithérapie, c’est lui qui a créé la première consultation du genre en France. Depuis 1989, il a écrit 14 livres et formé des milliers de médecins. Il est Président de Greenhealth et membre de l’Académie des Sciences de New-York. Il tient des conférences partout dans le monde et il attire notamment l’attention sur l’alimentation de la femme enceinte et des jeunes enfants. Il note que malgré la concordance de très nombreuses études de Nutrithérapie et d’autres disciplines, la femme enceinte ne reçoit pas en France les apports recommandés en nutriments déterminants pour la bonne croissance cérébrale in utero : omega 3, zinc, magnésium, vitamine B9, Iode ! (Lire ici)

Les vertus miraculeuses de la vitamine D

On a beaucoup parlé ces derniers temps et en particulier à l’occasion de la récente journée mondiale de l’autisme, de la découverte cruciale du rôle que pourrait jouer la vitamine D – souvent prescrite en outre en Nutrithérapie pour ses qualités anti-inflammatoires – dans la formation du cerveau des autistes. Le déficit de vitamine D a été constaté sur une cohorte de 122 enfants autistes et il semblerait même que l’ampleur du déficit corresponde à la gravité du trouble ! On a donc essayé de traiter une cohorte d’enfants autistes carencés par un apport en vitamine D et sur les 106 sujets participant à l’étude, 80, 72% auraient connu une amélioration sensible des symptômes ! En avant, vitamine D pour tous !