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Paris n’a rien à envier aux autres grandes villes du monde : Paris la nuit resplendit, Paris Capitale de la Culture, Paris où l’on sort, Paris où l’on profite, Paris qui offre l’une des plus grandes plages d’opportunité artistique du monde. Et pour se rendre au théâtre, au concert, à l’opéra, il nous faut une apparence digne de Paris : un habillement, un maquillage, une coiffure de Paris !
Paris a en plus le mérite de savoir conjuguer de toutes les manières le substantif Culture en intégrant dans ses modes toutes les influences venues des immigrés, autrefois des colonies. Les modes de coiffure à Paris s’en ressentent particulièrement ; en s’implantant sur souche, elles traduisent encore une appartenance sociale ou ethnique, affichent leurs affinités.
Le 10ème arrondissement et en particulier la zone comprise entre Strasbourg-Saint-Denis et Château d’eau est devenue un petit monde de la coiffure dans Paris. D’une coiffure bien particulière, la coiffure afro, dite plus simplement africaine, ou noire. Des racoleurs sillonnent les trottoirs, alpaguent à la sortie du métro pour attirer les femmes dans ces salons qui reproduisent à l’infini la mode des tresses, des nattes naturelles ou artificielles et des perruques farfelues. Mais ces salons de coiffure sont bien autre chose que des salons de coiffure ; si l’on n’avait pas peur des rapprochements intempestifs, ils pourraient nous rappeler ces anciennes salles de culte hébraïques d’Europe orientale, où les Juifs se retrouvaient pour échanger les dernières nouvelles sans prêter une attention excessive au rituel religieux, ou bien ces bains publics dans les pays du bloc soviétique, où la parole se dénouait un peu dans les vapeurs.
Et tout ce petit manège se tresse dans un quartier archi parisien, marqué par l’histoire de ses passages couverts, qui s’est longtemps distingué pour sa concentration de restaurants indiens et sri-lanquais, à l’image du Passage Brady, ancêtre en la matière… De fait la rue du Faubourg Saint-Denis a traditionnellement accueilli des immigrés au moins depuis la deuxième moitié du XIXème siècle quand s’y installèrent justement les premiers réfugiés juifs ashkénazes fuyant les pogromes d’Europe de l’Est. Dans les années 1970 arrivèrent ensuite les immigrants turcs, indiens et pakistanais. Aujourd’hui, les coiffeurs africains y côtoient toujours les barbiers pakistanais car aucune communauté, même dans une seule portion de quartier ne saurait avoir le monopole complet de la coiffure à Paris !
Alors bien sûr en matière de coiffure à Paris, il y a Strasbourg-Saint-Denis, mais il y a aussi la Haute-Coiffure, inventée après la seconde guerre mondiale dans le sillage de la célèbre Haute-Couture qui défrayait la chronique. Ces salons de coiffure-là se retrouvent naturellement davantage dans les beaux quartiers du 8ème et du 16ème arrondissement ou dans les quartiers du centre, rarement dans la moitié Nord de la rive droite…
Deux fois par an, la Haute-Coiffure française présente ses créations à l’occasion des avant-premières parisiennes se tenant au prestigieux Carrousel du Louvre. C’est assurément une autre culture encore qui infuse dans ce Paris-là et qui, si elle est désormais très attachée à la renommée du groupe L’Oréal, n’oublie pas complètement pour autant ses origines enracinées dans la Belle époque parisienne : avant même la révolution française, on dénombrait plus de douze cents salons de coiffure à Paris, qui se prénommaient alors « coiffeurs pour dames ».
L’offre des salons de coiffure de Paris est telle que certains cherchent à s’y démarquer par un concept, une ambiance, une pratique qu’on ne trouve pas à tous les coins de rues. C’est le cas par exemple de salons qui se spécialisent dans la coiffure des enfants, ou des salons « bio », très tendance, qui n’utilisent que des produits naturels et travaillent dans une ambiance zen. Mais certains salons de coiffure notamment s’inventent aussi un partenaire privilégié comme le livre (le café librairie devient salon de coiffure-librairie, salon littéraire) ou la musique (pendant que vous vous faites coiffer, un pianiste joue qui cède sa place aux clients amateurs en attente…)
Mais « the » concept actuellement en matière de salon de coiffure à Paris, c’est bien le salon en appartement, qui restitue un aspect intimiste et cosy adapté à l’univers du cheveu, si étroitement lié à la sensualité. En plus, ces salons en appartement présentent un avantage notoire pour les exploitants du point de vue du loyer, même s’il suppose en contre partie de posséder peu ou prou dès l’ouverture une clientèle déjà affiliée.
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