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Un toucher méditatif thérapeutique : voilà ce que propose le reiki à Bordeaux. Il s’agit de guérir de son mal-être, physique ou psychique, à l’aide d’un rééquilibrage de l’énergie vitale, le Qi, qui circulerait dans le corps. Lorsque la médecine conventionnelle demeure impuissante, que vos séances de sport sur les quais de la Garonne ou dans le parc de Majolan-Blanquefort ne vous apportent plus ni bien-être ni apaisement et que vous n’arrivez plus à savourer les petits bonheurs savoureux de votre vie (que, comme la plupart des gens, vous passez sous la Grosse Cloche sans plus même y faire attention), peut-être faut-il envisager un autre processus de guérison.
Venue du Japon, cette pratique se base sur la croyance en la circulation d’énergies différentes, qui meuvent les corps et le monde. Le Qi, ou l’énergie vitale, est un fluide qui circulerait dans le corps, comme le sang et la lymphe, et dont les blocages induiraient des troubles physiques et psychiques. Certaines pratiques particulières du reiki à Bordeaux parlent d’une communication entre la force vitale intérieure et l’énergie universelle, mais tous les praticiens ne sont pas d’accord entre eux, et les reikologues de la Fédération Française de Reiki Traditionnel préfèrent parler de « Force de l’esprit » (terme déposé et protégé).
Le fondateur de cette pratique est un japonais, Mikao Usui, qui travaillait en imposant les mains et en méditant, afin de rééquilibrer la circulation énergétique du corps. Malheureusement il est décédé subitement 4 ans après, sans avoir le temps de définir précisément les conditions d’application de sa pratique, et plusieurs écoles se sont donc développées, avec des croyances et des fonctionnements différents. Le terme « Reiki » signifie « force » (Ki) de « l’esprit » (Rei), et il s’agit de la développer à l’aide de la relaxation et de la méditation. C’est une pratique de bien-être qui tient compte de la personne dans son unité et sa globalité.
Les praticiens qui considèrent que le reiki à Bordeaux a pour but de se « brancher » sur l’énergie universelle imposent les mains sur différentes parties du corps du patient, en y traçant des signes ésotériques et en émettant des sons sacrés. Ce n’est cependant pas une pratique religieuse, mais il y a bel et bien une croyance en des énergies diverses. D’autres praticiens allèguent qu’il ne doit pas y avoir de contact direct avec les mains, mais que celles-ci doivent rester à quelques centimètres au-dessus du corps, et que l’utilisation du terme « massage reiki » est impropre, voire même est une déviance de la pratique.
Comme on peut le constater, il y a presque autant de reiki à Bordeaux que de praticiens, pour la bonne et simple raison que le fondateur de la pratique n’a pas eu le temps de former ses disciples, et que ces derniers ont modelé la méthode à leur façon. Mikao Usui a commencé à pratiquer en 1922, et dès 1926, après son décès, Chujiro Hayashi a repris sa pratique en ne conservant que la partie corporelle, avec l’imposition des mains, car il ne savait pas méditer, et sans l’ascèse. Hawayo Takata est elle-même une disciple d’Hayashi, et a fondé ce que l’on appelle le reiki « New Age » où la méditation est remplacée par des croyances en une communication avec une énergie universelle, Boudha, la Vierge Marie, les anges, l’énergie des arbres et de la terre, etc.
Au Japon, Mikao Usui aurait directement confié sa succession à Jusaburo Ushida, qui devint à sa mort le président de la Usui Reiki Ryoho Gakkai ; cette organisation est aujourd'hui toujours active au Japon. Hawayo Takata était d’abord venue se faire soigner pour des problèmes abdominaux et respiratoires dans la clinique de Usui à Tokyo, puis enchantée des résultats de cette pratique, elle a formé des maîtres de reiki en Amérique du Nord, et c’est par cette branche qu’ont été formés beaucoup de praticiens du reiki à Bordeaux. Il faut tout de même savoir qu’elle parlait aux fantômes et qu’elle s’est suicidée devant ses élèves ; méfiance donc, quant au praticien auquel vous vous adressez.
D’après Usui, il ne s’agit pas d’une pratique thérapeutique à proprement parler, mais c’est un éveil spirituel à la méditation et la pratique d’une ascèse spirituelle rigoureuse. Les guérisons qu’il a provoquées n’étaient ainsi pas des objectifs en soi, mais des « effets secondaires désirables » envers lesquels il convenait de montrer un certain détachement. Selon les études scientifiques, des modèles proposés en bioélectromagnétisme ou en physique quantique seraient cohérents avec les écrits orientaux, notamment la pratique du reiki à Bordeaux par exemple, car ils laisseraient entendre qu’une vibration très subtile pourrait avoir un rôle à jouer sur la santé et la maladie.
Faites attention aux promesses des praticiens : si l’on vous vend des miracles de guérison, fuyez ! C’est une pratique qui peut éventuellement soulager les douleurs, mais non pas guérir des maladies, surtout si elles sont graves, comme le cancer. Le reiki à Bordeaux peut ainsi contribuer à améliorer la qualité de vie pour certaines pathologies (le diabète par exemple), réduire la douleur, ou encore diminuer le stress et les syndromes dépressifs.
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