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Eunice Ingham

Eunice Ingham, à l’origine de la démocratisation de la réflexologie !

Infirmière et physiothérapeute américaine

Assistante du Dr. Fitzgerald, fondateur de la réflexologie moderne

Née dans le Dakota du Sud en 1889, Eunice Ingham était infirmière et physiothérapeute. Elle fut d’abord l’assistante du Dr. Joe Shelby Riley, qui étudia lui-même dans une école de chiropractie à Washington D.C. et écrivit des livres sur la Zone Therapy. C’est également lui qui introduisit une certaine technique de soin avec les doigts pour atteindre certaines parties du corps, dans le cadre de sa Zone Therapy. Il s’intéressa aux travaux du Dr. Fitzgerald, dont il fut l’un des disciples. Puis Eunice D. Ingham Stopfel apprit sous sa direction la technique de la réflexologie, et la développa pour qu’elle devienne ce que l’on connaît actuellement.

Auteure du premier traité de réflexologie moderne « Stories the feet can tell »

Pour consigner ses constats et toutes ses études de cas, Eunice Ingham rédigea un livre, qui est considéré comme le premier traité de réflexologie moderne. Cet ouvrage, que l’on peut trouver sous le titre « Stories the feet can tell », ce qui est traductible par « Les histoires que les pieds peuvent raconter », a été notamment suivi de « Stories the feet have told through reflexology », ou en français « Les histoires que les pieds ont racontées à travers la réflexologie ». Son premier traité contenait déjà une cartographie très détaillée des points réflexes sur la zone plantaire, tels que l’on les connaît aujourd’hui.


Eunice Ingham a développé sa propre théorie sur la thérapie des pieds par la réflexologie

Fondatrice de la première école de réflexologie

C’est après que la physiothérapeute Eunice Ingham ait écrit son premier traité sur les « Histoires que les pieds peuvent raconter » et qu’elle ait mis en corrélation les points-clés des pieds (que l’on appelle désormais points réflexes) avec l’anatomie du corps humain et qu’elle ait dressé une cartographie détaillée des zones des pieds et leurs liaisons avec les organes qu’elle commença à véritablement travailler sur les pieds de ses patients, en utilisant ses pouces et ses doigts, et à mettre en pratique sa théorie. Elle commença alors à prendre la parole dans des séminaires médicaux, partout aux Etats-Unis mais aussi dans le monde, et commença à enseigner sa technique à des élèves.

Des séminaires et des débats avec des praticiens médicaux

C’est en répandant sa théorie sur la réflexologie plantaire, d’abord en Amérique du nord puis dans le reste du monde que Eunice Ingham a propagé sa technique. En prenant la parole dans des séminaires, la physiothérapeute a expliqué comment la réflexologie plantaire pouvait traiter et soigner les troubles physiques, mentaux et émotionnels, en fonction des liaisons entre les zones réflexes et les organes. La méthode thérapeutique de celle qui est surnommée « la mère de la réflexologie » s’est développée au fil également de ses discussions avec d’autres médecins spécialistes de l’anatomie et de la physiologie du corps humain.


La thérapie par la réflexologie plantaire telle qu’elle est décrite par Eunice Ingham

La différence avec « Zone therapy » du Dr. Fitzgerald

Bien que les deux soient parfois confondues, les théories de la réflexologie et de la Zone Therapy sont légèrement différentes. La deuxième tire son nom du livre écrit par le Dr. Fitzgerald, dans lequel le médecin explique qu’il arrive à soigner des troubles en utilisant divers instruments sur les pieds et les mains ; mais il ne se sert vraisemblablement que des réactions douloureuses provoquées pour savoir sur quel organe, ou du moins quelle zone du corps travailler. Le fait de travailler directement sur les points réflexes pour soigner les organes et les viscères est la technique inventée et mise au point par Eunice Ingham : la réflexologie.

Exercer des pressions avec les pouces pour soulager la douleur

Avec les pouces et les doigts, Eunice Ingham s’est rendu compte qu’il était possible de soulager des douleurs, et que cela effectuait comme un massage de l’intérieur des organes, depuis une zone bien précise sur les pieds ou sur les mains. Elle travaillait assez spécifiquement avec la réflexologie plantaire, donc surtout sur les pieds, c’est encore la technique la plus répandue aujourd’hui. Plusieurs tentatives d’explication ont été proposées, mais aucune n’a été prouvée scientifiquement : dans la tradition de la Médecine Traditionnelle Chinoise, cela rééquilibrerait la circulation du Qi, ou bien dans une perspective plus occidentale, certains ont suggéré que cela augmentait la production d’endorphines et stimulait les nerfs en lien avec les organes.


La marque déposée Méthode Originale Ingham® est née au sein de l’Insitut National de Réflexologie

Son neveu, Dwight Byers, est à l’origine de l’Institut International de Réflexologie

Le neveu d’Eunice Ingham l’a rejointe dans ses dernières années, pour l’aider dans ses conférences et séminaires, ainsi que pour former les élèves à l’école de réflexologie, et sur la base de l’Institut National de Réflexologie (américain, donc) a créé l’Institut International de Réflexologie, qui est aujourd’hui le seul à pouvoir dispenser la formation à la Méthode Originale Ingham® auprès des professionnels paramédicaux. Les réflexologues qui en sont diplômés intègrent aujourd’hui des services d’oncologie, de gériatrie, de maternité, ou encore de gynécologie… En France, c’est en revanche toujours une médecine alternative, sans reconnaissance officielle.

Une transmission de l’éthique originelle de Eunice Ingham : une pratique par tous et pour tous

Ce que voulait profondément la physiothérapeute, c’était que la réflexologie puisse être utilisée par tout le monde et pour tout le monde, afin de mieux soulager les douleurs ; elle ne voulait pas que son utilisation soit restreinte au seul corps médical. C’est ce à quoi veille aujourd’hui la Méthode Ingham® en son nom, que la réflexologie soit toujours agréable à donner et à recevoir, et qu’elle soit pratiquée de façon ergonomique et efficace. C’est une marque déposée, qu’il n’est donc pas possible d’utiliser en dehors de la formation dispensée par l’IIR.